Après la Seconde Guerre Mondiale, des réorganisations successives de l'Armée de Terre  liées à des ressources humaines comptées, des engagements croissants sur les théâtres extérieurs et un pays à reconstruire, amènent à d'incessantes restructurations des unités métropolitaines d'où les nombreux changements d'appellation et de format au cours de la période précitée. Pour l'essentiel, le 9-9 garde sa vocation alpine.

Le 99e B.I.A. dans sa spécificité alpine !

Découverte le 27 juillet 1947 de l'épave d'un bombardier américain Boeing B-17G par des éclaireurs-skieurs du 99e Bataillon d'Infanterie Alpine, qui s'était crashé le 1er novembre 1946, dans la face sud-est de l'Aiguille des Glaciers (3816m) - frontière entre la France et l'Italie.

(cf. bulletin 110)

Le B-17G avait décollé de la base Capodicino (près de Naples), à 00h54, en direction de Bovington en Angleterre. Tout l'équipage trouva la mort dans le crash vraisemblablement causé par le mauvais temps.

Sources : "Dauphiné Libéré" et "Pilote de Montagne"

En présence d'autorités militaires franco-américaine et notamment d'une unité du 99e B.I.A., une émouvante cérémonie militaire au Camp Alpin de Bourg Saint-Maurice ( futur Quartier Bulle), a précédé le rapatriement des corps des membres de l'équipage du B-17 G BuAer 43-39338.

ndlr : le deuxième bataillon du 99e R.I. au Maroc aux ordres du CBA ESTADIEU en 1955

extrait du bulletin n°90 de juillet 2003, par André MUDLER (cf. onglet "Publications")

29 juillet 1956 : la musique du 99e BIA défile rue du Vieux Bourg à Brindas (69)

à la demande de Monsieur VELLAY, président de la Clique de Brindas

Bis repetita, probablement au printemps 1957

(Fleury RIZOUD, sonneur de trompe)

A partir du 01-09-1960, le 9-9 est réduit à la dimension d'une compagnie de garnison (13e Cie du 99e B.I.A.)

qui prend le 01-06-1964 l'appellation de 99e B.I.

1961/1962

Pierre MESSMER, ministre de la Défense, à Lyon (École du Service de Santé, avenue Berthelot) accompagné du GCA CONZE, G.M.L., passe en revue la musique du 99 B.I.A. aux ordres du chef de musique suppléant, le CNE MONTAURIOL.